10 juillet 2013

Il n'y a pas que la taille qui compte. Mais quand même

Je traîne les vikings au supermarché à tour de rôle, pour m’aider à remplir un caddie de leur pitance hebdomadaire. Avantage : si ce ne sont pas les bonnes céréales ou les bons yaourts, c’est le corvéable qui prend, pas moi (oui, je sais faire preuve de lâcheté dans le quotidien).

Tandis que viking n°2 choisit le petit déjeuner des jours à venir, je peine, sur la pointe des pieds à attraper mon quatrième paquet de café. Le manque de café me stresse plus que la caféine, je fais l’écureuil, j’ai des paquets de secours planqués à la maison (de la bière et du chocolat, aussi, chacun ses vices). Une ombre blonde s’arrime à mon épaule distendue par l’effort.

-         Laisse maman.

Et de prendre un paquet qu’il jette dans le caddie. Mon fils est plus grand que moi. Ce que je lui ai toujours souhaité. Il a onze ans. Et moi je me sens petite, vieille et ratatinée.

2 commentaires:

  1. Mignon. Ayant moi-même des gènes à peu près vikings, je faisais ça à ma minuscule grand-mère et me faisais immanquablement traiter de bourrique.

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  2. On s'habitue à tout. J'étais sûre que mes fils seraient plus grands que moi. Je ne m'attendais pas à être clouée si vite au poteau.
    Et puis, c'est vraiment, vraiment pratique ;-)

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