18 décembre 2014

Duty free

Il y avait cette évasion programmée, dûment planifiée. C’était sans compter la redoutable échéance de fin de trimestre : la remise des bulletins et les inévitables échanges avec des profs éreintés par l’agitation permanente qui s’empare de vikings. Et c’est mon tour. J’aurais pu esquiver, et envoyer le père des enfants, déjà lourdement chargé _ rappelons qu’il a choisi d’avoir une équipe de basket à la maison. Mais je suis une femme de devoir quand il s’agit de ma progéniture.


J’y suis allée, entendre que mes rejetons sont de purs délices intellectuels et éducatifs et une vaste faillite en termes de discipline. Soit. Le fait que je me tortille sur ma chaise n’a rien à faire avec les propos des profs. 

Je suis une femme de devoir, mais après, j’ai rendez-vous avec des câlins. 

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