Je précise,
afin qu’il n’y ait pas de malentendu sur mon précédent billet, que je suis
fille de prof, que les deux autres mains du blog appartiennent à ma meilleure
amie, qui est prof aussi…
J’estime
que l’école fait ce qu’elle peut, et que l’Education nationale ne doit pas être
la meilleure excuse de nos failles éducatives.
Mais son rôle
est de permettre à tous d’accéder à la connaissance.
Quand on
laisse les élèves se débrouiller pour acquérir des notions, on ne permet qu’aux
meilleurs ou à ceux dont les parents possèdent le plus de capital économique/culturel/social
(ce sont souvent les mêmes, relisez Bourdieu) d’avancer, et on laisse les
autres au bord du chemin.
Pour mon
fils, ça n’a pas d’importance, il fait partie des privilégiés. Mais toute la
noblesse du métier d’enseignant ne consiste-t-elle pas à pousser en avant son
copain, fils d’immigrés, qui rame comme un galérien en maths, encouragé par ses
parents qui voient dans l’école de la République et ses diplômes la promesse d’un
avenir meilleur pour leurs quatre rejetons ?
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