Les hommes intègres

Dans l'émotion du récent attentat commis à Barcelone, je me rends compte que je n'ai rien publié sur l'attentat commis à Ouagadougou.

Parce que c'était au milieu du week-end ?

Parce que je suis allée plusieurs fois à Barcelone et que je connais les Ramblas, et pas le restaurant Istanbul ou le café Cappuccino (l'année dernière) ?

Parce que j'ai plus de facilité à me sentir Catalane que Burkinabé ?

Honte à moi, les victimes d'un attentat au Pays des Hommes intègres méritent autant mon attention que celles des rues espagnoles. Ce n'est ni moins grave, ni moins terrible. Comme en la matière, toute excuse est inappropriée, mes pensées vont aussi aux victimes de Ouagadougou et à leurs familles.

(J'ai un point commun _ le temps de réaction _ avec un certain président en exercice et cela seul m'indispose)