29 mars 2016

Bernadette, Jacqueline, Sylvie

Trois procès (l'un est en Cour).
Trois femmes qui "n'ont pas eu d'autre solution que de tuer leur mari violent".

Je ne veux pas minimiser les souffrances et les peurs des femmes victimes de leur conjoint (ni des hommes victimes de leur conjointe d'ailleurs).
Ce sont des situations souvent inextricables, que nous avons du mal à comprendre. Et il faut les aider à sortir de l'emprise qu'on exerce sur elles. J'ai eu la chance de collaborer avec des gens qui font ça, et c'est admirable de ténacité.

Mais leur donner le droit de tuer ?

Leur vie (aux victimes) est sacrée, comme toute vie humaine.
Et comme toute vie humaine, la vie de leur conjoint est sacrée.

Il ne servait à rien d'abolir la peine de mort si c'est pour absoudre en public des femmes qui ont tué.

ça n'excuse pas les bourreaux. Mais si nous nous conduisons comme les bourreaux, nous ne valons pas mieux qu'eux. Ou faut-il que j'aille chercher Victor Hugo ?

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