Vendredi 13, pas de chance.
Ont-ils choisi la date ?
Ou étaient-ils seulement prêts ce jour-là pour ce carnage ?
Vais-je rester chez moi ?
Vais-je cesser de sortir, comme j'en ai l'habitude, dans ces bars et ces restaus sympas dont on a mitraillé les terrasses ?
Si je fais ça, c'est un peu comme si les terroristes avaient gagné.
Vais-je emmener les vikings en virée à Paris, flairer l'odeur de la Seine par cet automne étonnamment doux, voir des expos pour leur remplir la tête de belles choses ?
Si je fais ça, j'aurai l'impression de risquer mes trois plus grands trésors au hasard de la haine aveugle.
Nos marges s'amincissent quand on s'exprime à la kalachnikov.
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