20 novembre 2015

Des millions d'innocents

Malgré les tumultes au parlement, on parle de renforcer les dispositions de l'état d'urgence, voire de modifier la Constitution.

Nos institutions sont-elles si fragiles ?

Bien sûr que c'est atroce et monstrueux, bien sûr qu'il faut protéger les gens, bien sûr que je préfère vivre en sécurité.

Ceux qui n'ont rien à se reprocher sont tranquilles. Mais des gens comme ça, plus les jours passent, moins il y en a.

La différence entre un État de droit et un État totalitaire, c'est un juge entre votre porte, la mienne, celle de mes voisins et le bélier des policiers.

La différence entre un État de droit et un État totalitaire, c'est qu'aujourd'hui je n'ai rien à me reprocher, et que demain, je ne sais pas si ce sera toujours le cas. Et je ne sais pas non plus qui en jugera.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire