26 septembre 2014

La loi du plus fort

Il l’a rudement plaquée au sol.

Comme je le grondais, à cause du tapis, il m’a regardée. Il a relâché son attention et sa victime en a profité pour se carapater.

Il a protesté, pour la forme, et il a foncé dessus. D’un geste sûr, il a fauché son élan, l’a de nouveau aplatie. Résignée, elle s’est immobilisée, attendant une autre occasion d’échapper à ce poids sur son ventre exposé.

Il l’a poussée sans ménagement sur le carrelage. A la hauteur de la porte, elle a fait une nouvelle tentative. Il l’a prestement rattrapée, et l’a estourbie d’un coup précis.

J’ai envisagé un moment d’intervenir. Mais comment l’empêcher de recommencer ? Il ne comprendrait pas mon intervention.

Comme je ne faisais pas mine de me mêler de ses affaires, il a joué un peu avec. Je n’ai pas trop regardé, prête à lui enlever quand il se lasserait.

Et puis soudain, il n’y avait plus de souris et il se léchait les babines.


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