-
Ma femme
ne s’intéresse qu’à nos enfants, à sa maison, à sa petite organisation. Parfois
je me dis qu’elle passe plus de temps avec son aspirateur qu’avec moi.
- On
s’use, tu sais. Bien sûr, nous nous aimons, ni l’un ni l’autre ne se verrait
vivre seul. Mais voilà, maintenant que nous avons réalisé tous nos projets, où
sont passés nos élans ?
-
C’est la
personne la plus intéressante que j’aie jamais rencontré. Mais un jour, nous
aurons une engueulade de trop et nous nous séparerons.
-
C’est la
mère de mes enfants et je l’ai profondément aimée. Mais aujourd’hui, ce n’est
plus trop ça. Simplement, je ne peux pas la quitter.
-
Elle ne
m’a pas laissé la toucher depuis des mois. Je crois que je l’aime encore et je
suis affamé d’elle, assoiffé de tendresse.
-
Je l’aime
profondément, mais ces histoires me les brisent menu. Demain, je n’irai pas
travailler. C’est la première fois que je fais ça.
-
Je n’en
peux plus de ses reproches. Jamais rien ne va. Quand je suis absent, elle dit
que je la fuis, quand je suis là, elle me fait la gueule.
Et toi,
pourquoi tu ne refais pas ta vie ?
Amis,
amants, vos amours sont des cages, des planches à clous, des purges.
Je
sais bien, souvent, que vous ne me présentez que les maladroits dédouanements
de votre adultère.
Je
sais bien que, dans l’idée de m’épargner, vous ne vous hasardez pas à me
laisser entrevoir les tendresses que vous éprouvez pour vos compagnes.
Je
constate que je suis un bon pansement, une médecine efficace de vos soucis, une
distraction de vos ennuis.
Une
chose est sûre, aucun d’entre vous ne me fait conjuguer le bonheur et l’association
de deux personnes.
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