La nouvelle s’est
écrasée mollement près de ma tasse de café mal réveillée.
La France est
qualifiée pour la coupe du monde de hockey sur glace.
Quart de
finale en Biélorussie.
En ces temps
de football brésilien, ça n’intéresse personne.
Toi, tu
aimais le hockey. Et tu m’en parlais. Et j’aimais l’enthousiasme féru de tes phrases,
tes sourires larges, tes épaules enfin détendues.
Mais voilà,
au milieu de l’été dernier, tu as
décidé que tu ne verrais jamais ça.
J’ai pensé à
toi ce matin.
Parfois, je
ne vais pas fumer sur la terrasse. Juste parce que je n’ai plus aucune chance
de te croiser et de t’entendre parler de hockey.
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