Insidieusement,
ce bourdonnement ténu s’est insinué entre les pages du bouquin que je
dévore sous ma couette.
Puis une
cavalcade m’enseigne que je ne suis pas la seule à avoir perçu l’intrus.
Une face
cannelle, des pattes gantées de même et un long corps blanc m’annoncent que le
fauve domestique est partant pour la curée.
Car le
siamois local est volontiers insectivore.
Problème, l’agaçant
visiteur se cantonne à des endroits inaccessibles.
Bref, j’ai
passé la soirée à espérer que le chat gobe le moustique sans me sauter sur l’estomac.
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