21 mai 2014

Le buzz du printemps

Insidieusement, ce bourdonnement ténu s’est insinué entre les pages du bouquin que je dévore sous ma couette.

Puis une cavalcade m’enseigne que je ne suis pas la seule à avoir perçu l’intrus.

Une face cannelle, des pattes gantées de même et un long corps blanc m’annoncent que le fauve domestique est partant pour la curée.

Car le siamois local est volontiers insectivore.

Problème, l’agaçant visiteur se cantonne à des endroits inaccessibles.


Bref, j’ai passé la soirée à espérer que le chat gobe le moustique sans me sauter sur l’estomac.

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