Ma douce, ma
tendre, je me répète les derniers mots échangés avec lui et je leur
trouve un nouvel écho. « C’est bientôt fini ». Je lui ai souhaité un
excellent week-end ensoleillé. Il ne parlait pas de la fin de cette réunion
éreintante et de ces deux beaux jours qui se profilaient. Son sourire était
amical et sincère comme d’habitude, le ton de sa voix était un peu las, comme d’habitude
le vendredi.
Je n’ai rien
entendu.
Je n’ai rien
vu.
Il est parti.
Je l’aimais bien.
Je pense à
ses proches et à l’horreur de l’absence, au remord, aux regrets éternels.
Il ne faut
pas oublier d’aimer les autres, même de loin, tant qu’ils sont là.
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