11 juin 2020

Mon corps, mon choix

Dans le texte que ma mère m’a envoyé pour mes 50 printemps, il y a des anecdotes que je connaissais déjà.
Quand elle a consulté un médecin, celui qui l’a vue naître, pour avoir la confirmation de sa grossesse, il lui a proposé de « faire passer » ce fœtus embarrassant. Elle a dit non. Elle se sentait attachée à ce petit être comme je l’étais à elle. Ce sont ses mots. Elle s’est mariée vite, en ces temps, c’était important. Puis mon père et elle ont attendu ma naissance avec joie. Ça ne les a pas empêchés de défendre le droit à l’avortement. Pour que tout le monde ait le choix, toujours.

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