20 mars 2020

Paris est une fête

Mais c’est une fête sans invités. La capitale s’est refermée sur l’épidémie, et la peur du virus a balayé nos insouciances.
J’ai mon aussweiss et le privilège de me déplacer pour aller bosser. Car c’est une chance, pour moi, de pouvoir circuler*. Tout a changé, brutalement. Le calme, d’abord. Le rythme du boulot, plus exigeant. Toutes les interactions sociales.
Je dis merci, toute la journée, à tous ceux qui sont encore là. Mes rares collègues. Les caissières et caissiers de mes point de ravitaillement. Même les flics qui m’expliquent, à chaque contrôle, quels papiers avoir sur moi. Tous ceux que j’aime, qui parviennent à se rendre présents malgré la distance.

* au cas où vous vous poseriez la question, le confinement, est, à ce stade, ce que nous pouvons faire de mieux. Je soutins les mesures actuelles et je me suis battue pour que les gens placés sous ma responsabilité travaillent en sécurité. Si j’ai le privilège de me déplacer pour aller bosser, c’est parce que quelques milliers de personnes seront payées au début du mois prochain parce que quelques collègues et moi allons au bureau. Prenez soin de vous.

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