23 mars 2020

Parce que c’est lui, parce que c’est moi

Je suis arrivée dans cette équipe en décembre dernier, pour gérer des semaines de grève. Tu es arrivé début janvier. Nous avons fait connaissance avec gourmandise, avec plaisir. Nous nous sommes ménagé des respirations, en déjeunant ensemble tous les deux, trop rarement.
Et puis l’épidémie nous éloigne. Toi, à l’abri chez toi. Tu es venu m’expliquer que tu ne désertes pas, que tu dois te préserver. Et je tremble un peu que ton cœur cicatriciel te mette en danger.
Alors je déconne pendant nos réunions de direction en vidéo. Juste pour te voir sourire. Juste pour que tu saches que tu me manques pendant cette période, dans tous les moments où nous nous soutenons à coup de blagues.
J’ai hâte que tout ça soit fini, et que ton esprit acéré revienne faire alliance avec le mien, que nous puissions reprendre notre progression commune vers ton prochain objectif. En attendant, j’aime retrouver ta sérénité dans nos échanges. Et ton sourire.
Tu es une belle personne, prends soin de toi.

Translation coming soon

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire