14 février 2016

Pas pleurer

Je suis plongée dans des témoignages, que je dois valoriser.

Et sous mes yeux défilent une cinquantaine de vies. Des vies cabossées, rompues, blessées, maltraitées.

Après, il y a des pentes remontées, des roues changées, parfois même le moteur, des bifurcations, des deuils, des plongées au fond de la piscine, des coups de talon pour s'en sortir, quelques noyades, jamais définitives. Des bouts de tunnel, des arcs-en-ciel, des sourires, des clins d’œil. Des périodes de découragement, et des reconstructions.

Je trie, je valorise, je raconte,je mets en lumière. Ce n'est pas mon truc de m'apitoyer au boulot, mais la somme de tous les courages qu'il a fallu à ces inconnus pour sortir de leurs abysses m'écrase.

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