Que cette année soit belle et surtout bonne !
Que chaque jour de 2016 vous trouve solide comme un roc !
Surtout par contraste avec la limace baveuse et cacochyme qui partage désormais votre air, cinq jours par semaine, dans le même open space, sous prétexte de convivialité, alors que vous savez très bien que votre patron fait des économies sur votre confort au travail. Que vos artères soient lisses et fraiches à l'intérieur comme à l'extérieur, que votre système digestif se rie des agapes trop lourdes
bien que vos neurones menacent de fondre sous l'effet des blagues tonitruantes et baleinières du cousin de votre épouse, cette fin de race incertaine que l'ensemble de la tribu hésita à reconnaitre tant son humour gras dépare sur les festons de la nappe monogrammée, mais enfin, Noël, c'est la fête pour tout le monde et c'est celle de votre foie, de votre vésicule et de votre pancréas. Que votre progéniture continue à faire votre fierté,
tant il est vrai que tous les parents sont aveugles aux vrais défauts de leur descendance, vous rirez moins quand les gendarmes vous demanderont d'aller chercher vos boutonneux au poste. Que vos activités professionnelles continuent d'éblouir vos neurones d'intenses satisfactions,
et tant que j'y suis, je vous souhaite de prendre votre pied, cérébralement ou pas, quand vous en aurez envie et avec qui vous en avez envie. Que votre famille soit un havre de paix et de sérénité béate,
surtout quand votre furoncle de beau-frère se sera enfin couvert de pustules, ce qui offrira à tous un prétexte indiscutable pour se tenir à distance de ses postillonnantes facéties.Que l'année vous trouve prospère,
cela vous permettra d'assumer le montant effarant des contraventions que votre généreuse progéniture récolte sur les routes de ce beau pays et parfois même sur ses trottoirs, voire carrément dans le caniveau. Que votre couple, si vous nagez dans le bonheur matrimonial, serve d'exemple aux conseillers matrimoniaux,
ces sangsues charlatanesques qui ont réussi à maintenir votre sœur sous l'emprise malsaine du furoncle sus-cité. Que votre personne, si vous ne partagez pas communément la télécommande du téléviseur avec un autre être humain adulte, soit le parangon des vertus individuelles et célibataires, on peut être autonome et heureux.
Je ne vous fait toujours pas la bise avant qu'on se retrouve pour boire un verre, vous savez que je n'aime pas les bises (alors que partager un verre, si)
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