Madame, votre
voiture était garée devant l’école avec autant de pertinence qu’une bouse de
vache au milieu d’une piste de ski, réussissant l’exploit de gêner la
circulation des bambins sur le trottoir et celle des autres véhicules dans la
rue.
Que la ruée
quotidienne de vos contemporains de la maison à l’établissement scolaire puis
au travail vous indiffère, je peux le comprendre.
Mais que vous
ayez manqué d’écraser à la fois une fratrie et la pauvre dame qui faisait de
son gilet fluo un dérisoire rempart à votre folie automobile, non.
Le doigt
d’honneur que vous avez lancé en partant sous les huées va sans doute vous
rendre populaire dans le quartier.
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