Vitesse
maximale : 60. Et à ce train, le moteur rugit comme avant la perdition,
une sorte de chant du cygne qu’on n’ose pousser plus loin.
Il faut
vraiment se lancer en première, si on titille l’accélérateur en débrayant, on
cale. Un démarrage en côte a des allures de décollage sur porte-avion.
Le volant, un
entrainement de galérien, pas de direction assistée, je peux m’inscrire à un
championnat d’aviron, j’ai les biceps d’un haltérophile.
Ce dont je
suis le plus fière, c’est ce magnifique créneau. De main de maitre, du premier
coup. Sans toucher le trottoir, ni effleurer le moindre pare-chocs.
Vous me
direz, pas d’exploit. J’ai mon permis depuis 25 ans.
Sauf qu’ici,
le volant est à droite. Et le trottoir à gauche, comme le levier de vitesse et
le frein à main. La route, aussi. Et que je ne sais toujours pas où c’est. La
droite. Ou la gauche.
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