Je prends l’escalator
d’un pas pressé, impatiente de quitter les couloirs lépreux de cette correspondance.
Et du regard, j’envisage devant moi deux personnes côte à côte qui me barrent
le passage. Ce sont deux jolies jeunes filles. Elles s’embrassent en riant, se
font de chastes mamours sur les marches automatiques. Je ralentis ma course et
m’arrête à bonne distance. Je ne suis pas assez en retard pour qu’elles n’aient
pas le temps de s’aimer*.
* merci, F. pour ce bel album !
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