J’ai bu des
flocons au hasard du vent qui les enroulait autour de moi.
Fait craquer
la neige sous les lourdes semelles de tes bottes fourrées et prêtées.
Plissé les
yeux pour regarder de petits points noirs descendre au long de la piste,
là-bas.
Empli un sac
de gourmandises au goût de mon enfance.
Réchauffé ma
(déjà) vieille couenne près de ton poêle dans ton grand salon inondé de ce
chaud soleil d’hiver.
Fini une
histoire que tu n’as pas encore lue sur ton lourd secrétaire en bois blond.
Tes hivers
sont blancs et chaleureux dans les propos mitrailleurs de tes trolls
champions de la glisse, le sourire de leur père, fier de son équipe de skieurs, en point d'orgue.
Bien sûr je
mettrai un prochain hiver les vikings sur des spatules. Mon grand s’emmêlera
les planches (comme sa mère), n°2 et n°3 vont adorer. Je boirai du vin chaud à
ta santé.
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