J’essaie aussi de me faire plaindre. Et ça ne marche pas très bien.
Personne n’aime être malade, me rétorque-t-on.
Erreur.
Une de mes grands-mères adorait ça. Elle n’a jamais réussi à être
vraiment très malade _ce que mon autre grand-mère a réalisé avec une maestria
qui nous a laissés estomaqués devant son cercueil.
Mais non, elle n'eut rien de grave, d’inquiétant. Rien à soigner. L’idéal est quand
même de développer des maux que la Faculté prend en charge et tient à distance.
Comme disait Madame : Il faudra donc que je meure pour qu’ils me
croient malade !
En attendant, j'accepte toute proposition de soins para-médicaux (service du bouillon de poule au lit, installation d'une bouillotte contre mes pieds gelés, massage des cervicales douloureuses, lecture à haute voix de contes érotiques).
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