Ton mari est malade, atteint d'un truc compliqué. Il fait des tas d'examens qui l'inquiètent, et dont les résultats ne rassurent pas. Et toi, toi qui le soutiens et gère ses nombreux rendez-vous avec des spécialistes, à la fin de tes vacances, tu as casé vos grands enfants chez leurs grands-parents, et tu as pris deux aller-retour pour Lourdes. Tu nous as rapporté de petites gourdes de l'eau de la grotte. Et surtout, depuis, tu trouves ton mari apaisé, et tu te sens rassérénée. Tu m'expliques que vous avez toujours fait ça, quand ta mère a été malade, quand ton beau-frère a souffert de la même affection que ton époux.
Je regarde ton visage regagner sa sérénité. J'admire ta foi dans la bienveillance divine. Si devant les épreuves ou dans la joie la plus absolue, mon esprit a parfois trouvé le chemin du ciel, je ne serais pas allée chercher mon réconfort dans le sanctuaire des Pyrénées.
Et je regarde aussi la face souriante du Bouddha qui veille sur vos destinées par-delà les exils et les pèlerinages.
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